Le blog de Maîtresse Anaïs
Et sonna l'heure du Fouet, des longs, des très longs, des martinets très méchants et pas de gentils... Mais cela tombait bien car Kaji ne souhaitait pas que nous soyons gentilles et d'ailleurs pourquoi le serions nous, ne sommes nous pas de cruelles créatures? Qu'en pensez vous? Votre avis nous interresse...
tu te souviens? J'adore lorsqu'après avoir fait souffrir un soumis il s'en souvienne avec bonheur des années après...Et moi aussi!
Et voici le dernier grand moment que ces deux extraordinaires Maîtresses m'ont réservé. Leur envie de manier les fouets sur leur objet de plaisir fut douloureux, certes, mais inoubliable. Me sachant maso j'ai senti, à de réitérées reprises, le sadisme, cette merveilleuse disposition, ce plaisir de frapper. De frapper fort, de voir me tordre de douleurs. Des instants très durs car peu préparés. L'espace entre chaque coups était trop rapide, fort violents, ce qui me laissait peu d'occasions de récupérer, de gérer la morsure des lanières des fouets. Ai-je voulu interrompre? oh surtout pas. Tout au plus aurais-je pu encaisser plus en étant attaché, ligoté ce qui mentalement participe à mieux supporter. Peu importe, j'étais leur objet et j'étais dans ces nuages de sensations mêlés des sons de rires et intérieurement de ce subspace provoqué par de puissantes décharges d'endorphines.
Lors de cette soirée, une personne présentait sa production de fouets, de cravaches et autres objets de ce type. A la fin, ce cher Monsieur s'adressa à moi pour me dire que tout ses objets ont été testés sur moi. J'en fus fier d'avoir été ainsi la victime heureuse.
Au centre de la pièce, entre ces deux admirables expertes, je fus frappé avec leurs longs bull whips dont la lanière s'enroule autour du corps avant de heurter avec force décuplée la peau. Quel bonheur de se sentir pris, capturé par le cuir. Mentalement un exercice à la portée psychologique très forte. C'est vrai que j'aurais aimé être attaché, les bras en l'air, incapable de me tordre de douleur pour me toucher les zones douloureuses avec mes mains. Peu importe, mes Maîtresses ont, je crois, adoré mener cette flagellation et c'était très bien ainsi. Je ne me suis pas rendu compte si des spectateurs observaient ce supplice, j'étais super excité de penser que des yeux avides regardaient et devaient en tirer une excitation perverse. A un moment je me souviens avoir regardé Maîtresse Nadia et Maîtresse Anaïs, en levant le pouce, pour leur dire mon bonheur. J'en porte encore, après 17 jours les hématomes et les délicieuses marques de cette magnifique session.
En voyant mes photos, je constate que je mériterais de séjourner, au moins une semaine, emprisonné, fouetté, malmené, affamé, uniquement abreuvé du champagne de mes dominatrices ou nourri du sperme de leurs autres soumis, voire d'autre chose (hum hum) de leurs jeunes soumises, histoire d'affiner une silouhette trop ronde.
Comme vous l'avez peut être compris, je vis cela intensément et avec conviction. Sûr de ma condition de soumis, vivant intimément ma condition d'esclave. J'ai adoré être l'objet, le "toy" de ces Maîtresses dont j'apprécie, non seulement leur sadisme consommé mais surtout leur magnifique complicité. J'admire (et je l'écris très franchement) ces personalités, réalisant très naturellement leur passion avec beaucoup de maturité et de sûreté. Elles n'ont aucunement besoin de forcer le trait. Ce sont des dominatrices que je suivrais volontiers partout, m'offrant sans restriction à leurs envies, parfois avec crainte mais certainement avec la volonté inébranlable (lol) de les servir. Me jeter à leurs pieds pour leur dire ma reconnaissance? Je le fais sans hésiter. Merci chères Maîtresses, je vous respecte, vous vénère et vous aime.
Lorsque je te lis, je revis ces moments trés forts et une vague d'émotion me submerge... C'était vraiment une belle soirée et j'attends avec impatience la prochaine... Merci de nous faire vivre notre passion!
ça fait peur, ça fait mal... ça fait du bien!
Mes hommages qui vont aussi à Maîtresse Nadia